Asservies sont chacune des appréhensions
Errant l'abysse de mon esprit
Torturant et mutilant à jamais
Cette passion disgracieuse que tous recherchent
Méprisé, meurtri, tourmenté… je fus
Exilé et damné du monde des hommes
Résigné à hanter les galeries ombreuses
Rongé uniquement par l'ombre… par le feu
Cruauté alimente inlassablement leurs cœurs
Ne déversant que l'aversion à notre égard
Nous qui sommes si ignorés
Nous qui sommes le reflet de ce monde
Sans regrets… ils ont souillés notre fierté
Avec foi… ils ont accablés notre raison
Sans regrets… ils ont châtiés notre dignité
Avec foi… nous châtierons notre compassion
Enfouis sont les murmures désormais
Mais les tourments subsistent toujours
Éternellement mon âme est liée
À cette amertume, à ma propre existence