Le soleil frappe à ma fenêtre,
je lui souris.
J'ai deux-trois mélodies en tête
et plein d'envie.
Elles m'en font voir de toutes les douceurs.
Comment résister ?
J'ai rendez-vous avec quelques heures
de liberté.
À la radio les sales nouvelles chantent leur refrain
mais aujourd'hui personne cassera mon entrain
bien trop zen et même que dans ma tête un peu larguée
il y a une basse de funk et un beat de reggae.
Derrière la vitre il y a ce bruit, la ville qui ronronne.
Il faut que je sorte et prendre un peu ce qu'on me donne.
Derrière la vitre ça sent le printemps.
J'ai la flemme de ne rien faire.
Je suis pressé de prendre mon temps.
15 heures du matin, plus rien ne m'atteint.
C'est mon instant. Suis mon instinct.
Rien n'est important.
15 heures du matin, plus rien ne m'atteint.
Tout est léger. Laisse-moi kiffer ici et maintenant.
Je descends et croise mon voisin dans l'ascenseur.
J'aimerais bien l'inviter demain avec sa sœur.
Je salue les éboueurs, les flics et cette blonde en tailleur.
Son joli sourire tombe à pic sur ma bonne humeur.
Ça vit, ça rit, ça gueule sur mon trottoir,
du grec au chinois, de l'épicier au bar.
Il y a une odeur de café, des couleurs au soleil,
une odeur de mafé, les 5 sens en éveil.
Tout le monde se cheque,
des cassos aux beaux gosses,
des gentils aux féroces,
des bolosses aux colosses.
Même les pervenches font la grève avec joie.
Elles vont trinquer, elles vont chanter avec moi.
15 heures du matin, plus rien ne m'atteint.
C'est mon instant. Suis mon instinct.
Rien n'est important.
15 heures du matin, plus rien ne m'atteint.
Tout est léger. Laisse-moi kiffer ici et maintenant.
15 heures du matin, plus rien ne m'atteint.
C'est mon instant. Suis mon instinct.
Rien n'est important.
15 heures du matin, plus rien ne m'atteint.
Tout est léger. Laisse-moi kiffer ici et maintenant.