Sur le vieux rempart de la ville
Le coin le plus triste et perdu
Elle allait pleurer, sûre d’ ne pas être vue
Loin du monde et des rues
Et pensant à ceux qui voyagent
Elle disait «Pourquoi eux et pas moi ?»
Il lui semblait que le bonheur est facile
Au-delà des remparts de la ville
C’est comme ça qu’ ça se passe
Quand on a du chagrin
On voudrait, de guerre lasse,
S’en aller au plus loin
Mais tout ça est un rêve
Qu’on s’en aille n’importe où
Comme la lune qui se lève
Le cafard est partout
Mieux vaut pleurer, mieux vaut rester
Mais, au moins, dans sa cabane
Et si l’on n’a personne pour vous serrer
Il fait froid toujours
Sur le vieux rempart de la ville
Le coin le plus triste et perdu
Depuis quelques mois
On n’ sait pas pourquoi
Personne ne vient plus
Ils sont tous partis en voyage
Chacun a pris à présent…
Chacun court après un mirage
Sans savoir qu’on est mieux dans …
C’est comme ça qu’ ça se passe
Le temps arrange tout
Ils retrouveront leur place
On revient d’n’importe où
Dans sa petite cabane
On y revient toujours
A sa première tendresse
A ses premières amours
On se retrouvera peut-être bien en avril
Sur le vieux rempart de la ville