Le baron chevauche à travers les steppes dâ'Asie
Au gré de ses rêves de gloire et de folie
Se sacrer souverain
Dâ'un Empire oublié
Puis tracer ses frontières à coups dâ'épée
Des cascades de sang jaillissent sur le passage
De lâ'étrange division sauvage
Et les cosaques chargent, un seul cri dans la voix
«Ce soir nous aurons pris Ourga!»
Et Ungern-Sternberg se jette dans la mêlée
Le sabre pointé vers le couchant
Ou contemple la plaine de la muraille enneigée
Le visage fouetté par le vent
Dans son regard dâ'acier, un soleil qui se lève
Rayonnant des brumes sibériennes
Avec la beauté triste dâ'un songe qui sâ'achève
A mille lieues des convulsions humaines
Ungern-Sternberg, chevalier romantique
Tu attends la mort comme un amant sa promise